«L'Aunée protectrice soignera ton corps, ton coeur, ton esprit.»

Ces mots en latin de l'école de Salerne qui décrivent ma plante "fée" la grande Aunée, illustrent parfaitement ce à quoi je souhaite participer : recréer un lien perdu à la Nature, Nature qui nourrit et qui soigne.

Et tout l'intérêt des plantes médicinales réside dans le fait qu'elles agissent d'une manière globale : elles nous invitent à un changement de comportement, un nouvel art de guérir tenant compte de notre intégralité... car âme et corps sont liés comme le miroir à son reflet, nous permettant d'être les premiers responsables de notre santé.

En dehors de ces grandes préoccupations, que vous dire ?

Petite fille, je lisais et relisais sans me lasser la "petite Fadette" de George Sand, conte qui a éveillé en moi une curiosité profonde de la nature.

Mais la graine d'herboriste, c'est ma grand-mère Filomena qui l'a semée, bien au chaud dans mon coeur. Sa confiance inébranlable dans les plantes pour la soutenir face à une grave maladie fut largement incomprise.

Son enseignement s'est pourtant déposé en moi, a germé et s'épanouit pleinement aujourd'hui.

Pour assouvir ma curiosité sans fin, j'ai entamé des études scientifiques : mathématiques (langage énigmatique de l'Univers) mais aussi - et surtout - biologie, botanique, chimie, physiologie... Dans cette quête, m'intéressant au sens profond des choses, j'ai dévoré toutes sortes d'ouvrages : de l'astrophysique à la cosmologie ou à la philosophie en passant par la psychanalyse des profondeurs et l'étude des religions du monde.